French MoD for October 18, 2018
Original
Annotated
CHAMMAL
SITUATION MILITAIRE DU THEATRE
Offensive contre les dernières poches de Daech en Syrie
L’opération pour reprendre la poche d’Hajine dans la moyenne vallée de l’Euphrate, lancée le 10 septembre, se poursuit. La progression est rendue difficile car Daech, qui a organisé sa défense, notamment grâce à de très nombreux engins explosifs improvisés, profite des conditions météo actuelles. Celles-ci réduisent les capacités de frappe aérienne de la coalition.
Poursuite des actions de sécurisation en Irak
En Irak, les opérations de sécurisation des forces de sécurité irakiennes (FSI) se poursuivent.
ACTIVITE DE LA FORCE
Le dispositif français déployé au Levant n’a pas évolué en volume. Les TF Wagram, Monsabert et Narvik ont été relevées.
La Task Force Wagram en appui de l’offensive contre les dernières poches de Daech présentes dans la vallée de l’Euphrate
La Task Force Wagram appuie l’offensive des forces démocratiques syriennes contre Daech dans la région d’Hajine.
Cette semaine, compte tenu des conditions météo, c’est l’appui sol-sol qui a été privilégié. Les trois canons CAESAR de la TF Wagram ont ainsi réalisé, depuis le territoire irakien, 28 missions de tir (éclairement, fumigène, harcèlement, destruction – bilan du 10 au 16 octobre inclus).
Depuis le début de son engagement, la Task Force Wagram a réalisé 1975 missions de tirs.
Les bases aériennes en Jordanie et aux EAU en appui des opérations
Au sein de la coalition, les aéronefs français basés en Jordanie et aux Émirats arabes unis poursuivent leurs actions contre Daech.
Cette semaine, les aéronefs de l’opération Chammal ont réalisé 18 sorties aériennes (bilan du 10 au 16 octobre inclus) et conduit deux frappes en appui des FDS au nord d’Abou Kamal en Syrie.
Bilan total de l’action du pilier appui aérien depuis le 19/09/14 :
8564 sorties / 1464 frappes / 2256 objectifs neutralisés.
Formation des militaires Irakiens : lutte contre les engins explosifs improvisés (IED)
Trois militaires français servent aux côtés de trois Britanniques et d’un Néerlandais au sein d’un laboratoire d’exploitation contre-IED de premier niveau à Besmayah, ville située à une vingtaine de kilomètres à l’est de Bagdad. Leur tâche consiste à analyser les IED découverts par l’armée irakienne. Ils réalisent également des actions de formation au profit des militaires irakiens.
Un lieutenant irakien a ainsi été formé aux techniques permettant, après avoir découvert des engins explosifs improvisés, d’en tirer des informations sur les savoir-faire de l’ennemi. Une sensibilisation a été dispensée au personnel de la police fédérale qui est confrontée, au quotidien, à la découverte d’engins explosifs improvisés.
L’exploitation des IED découverts par les forces de sécurité irakiennes permet d’obtenir des renseignements utiles pour démanteler les réseaux terroristes comme pour adapter la protection des forces partenaires.