French MoD for April 19, 2016 – April 20, 2016
Original
Annotated
Chammal : 6 frappes contre Daech en Irak cette semaine, 8 objectifs détruits
État-major des armées | 20 avril 2016
Du 13 au 19 avril 2016, la composante aérienne de la force Chammal a réalisé 61 sorties, dont 49 de bombardement et 12 de recueil de renseignement.
Ces sorties ont permis la réalisation de 6 frappes, aboutissant à la destruction de 8 objectifs.
La force Chammal a concentré ses missions de bombardement au-dessus de la vallée de l’Euphrate, à l’ouest de l’Irak, où les chasseurs français ont en particulier appuyé les opérations terrestres de reconquête de la ville de Hit.
6 frappes d’appui au sol ont été réalisées en Irak au cours de la semaine :
2 frappes dans les secteurs de Mossoul et de Sinjar
4 frappes dans le long de la vallée de l’Euphrate
Les missions d’appui au sol : capacité déterminante apportée par la Coalition aux forces irakiennes
Les équipages de l’armée de l’air engagés en Irak et en Syrie, réalisent trois grands types de mission : des missions de renseignement, des frappes sur des objectifs planifiés et des frappes d’opportunité.
Les missions d’appui au sol (Close Air Support ou CAS) sont des frappes d’opportunité destinées à aider les forces irakiennes engagées au sol dans les combats contre Daech. Ces missions permettent d’exercer une pression permanente sur l’adversaire, tout en confortant l’action des troupes au sol.
Dans les zones les plus sensibles ou les zones d’effort, ce soutien est quasi permanent, de jour comme de nuit. Pour les combattants au sol, cette permanence représente la garantie de pouvoir bénéficier à tout moment d’une frappe permettant de venir à bout d’un point de résistance ou de se dégager d’une difficulté.
Dans les airs, cette notion de permanence reste toutefois très délicate. En effet, un avion ne peut demeurer indéfiniment en vol. Pour obtenir une telle permanence, la coalition doit donc s’appuyer sur l’ensemble des chasseurs dont elle dispose, en répartissant leur emploi selon des créneaux horaires (Slot ou Time Block) sur une zone donnée. Assurer les combattants irakiens de pouvoir disposer d’un appui CAS implique donc un travail de planification important des moyens aériens disponibles.
Chaque patrouille de chasseur est ainsi engagée dans le cadre d’une manœuvre d’ensemble, sur un créneau horaire spécifié et au-dessus d’une zone précise.
En fonction du déroulement des combats au sol, les aéronefs peuvent être amenés à réaliser une ou plusieurs frappes. Coordonnées depuis le centre de commandement des opérations aériennes d’Al Udeid (CAOC) au Qatar, elles sont conduites sur demande des forces locales engagées contre Daech. Elles ne sont donc pas systématiques. Il arrive par conséquent que certains chasseurs rentrent de mission sans avoir eu à utiliser leur armement, alors que d’autres seront amenés à bombarder à plusieurs reprises.
L’appui au sol constitue une capacité déterminante apportée par la Coalition aux forces irakiennes dans leur lutte contre Daech, tant sur le plan moral (certitude de pouvoir bénéficier d’une frappe) que sur le plan tactique, lorsqu’un bombardement frappe effectivement l’adversaire.
Chammal : 6 frappes contre Daech en Irak cette semaine, 8 objectifs détruits
État-major des armées | 20 avril 2016
Du 13 au 19 avril 2016, la composante aérienne de la force Chammal a réalisé 61 sorties, dont 49 de bombardement et 12 de recueil de renseignement.
Ces sorties ont permis la réalisation de 6 frappes, aboutissant à la destruction de 8 objectifs.
La force Chammal a concentré ses missions de bombardement au-dessus de la vallée de l’Euphrate, à l’ouest de l’Irak, où les chasseurs français ont en particulier appuyé les opérations terrestres de reconquête de la ville de Hit.
6 frappes d’appui au sol ont été réalisées en Irak au cours de la semaine :
2 frappes dans les secteurs de Mossoul et de Sinjar
4 frappes dans le long de la vallée de l’Euphrate
Les missions d’appui au sol : capacité déterminante apportée par la Coalition aux forces irakiennes
Les équipages de l’armée de l’air engagés en Irak et en Syrie, réalisent trois grands types de mission : des missions de renseignement, des frappes sur des objectifs planifiés et des frappes d’opportunité.
Les missions d’appui au sol (Close Air Support ou CAS) sont des frappes d’opportunité destinées à aider les forces irakiennes engagées au sol dans les combats contre Daech. Ces missions permettent d’exercer une pression permanente sur l’adversaire, tout en confortant l’action des troupes au sol.
Dans les zones les plus sensibles ou les zones d’effort, ce soutien est quasi permanent, de jour comme de nuit. Pour les combattants au sol, cette permanence représente la garantie de pouvoir bénéficier à tout moment d’une frappe permettant de venir à bout d’un point de résistance ou de se dégager d’une difficulté.
Dans les airs, cette notion de permanence reste toutefois très délicate. En effet, un avion ne peut demeurer indéfiniment en vol. Pour obtenir une telle permanence, la coalition doit donc s’appuyer sur l’ensemble des chasseurs dont elle dispose, en répartissant leur emploi selon des créneaux horaires (Slot ou Time Block) sur une zone donnée. Assurer les combattants irakiens de pouvoir disposer d’un appui CAS implique donc un travail de planification important des moyens aériens disponibles.
Chaque patrouille de chasseur est ainsi engagée dans le cadre d’une manœuvre d’ensemble, sur un créneau horaire spécifié et au-dessus d’une zone précise.
En fonction du déroulement des combats au sol, les aéronefs peuvent être amenés à réaliser une ou plusieurs frappes. Coordonnées depuis le centre de commandement des opérations aériennes d’Al Udeid (CAOC) au Qatar, elles sont conduites sur demande des forces locales engagées contre Daech. Elles ne sont donc pas systématiques. Il arrive par conséquent que certains chasseurs rentrent de mission sans avoir eu à utiliser leur armement, alors que d’autres seront amenés à bombarder à plusieurs reprises.
L’appui au sol constitue une capacité déterminante apportée par la Coalition aux forces irakiennes dans leur lutte contre Daech, tant sur le plan moral (certitude de pouvoir bénéficier d’une frappe) que sur le plan tactique, lorsqu’un bombardement frappe effectivement l’adversaire.