Military Reports

Military Reports

French MoD for July 5, 2017 – July 6, 2017
Original
Annotated

Report Date

July 6, 2017

Notes

France reports on operations to liberate Mossul: In the first phase in preparation for the battle and to encircle the city, France carried out 300 airstrikes. In the second phase, with the commitment of the CAESAR and the Carrier Group, an there were an additional 300 air strikes, together with almost 1,200 artillery missions. The 600 air strikes delivered in the region therefore represent a significant part of the French effort carried out over the past three years, which in early July amounts to more than 1,300 strikes.

In the past week, June 29th – July 4th, France reports 4 airstrikes in Mosul and 4 in Raqqa, all in support of the troops on the ground.

Task Force (TF) Wagram conducted 16 artillery strikes in Mosul.

Overall total strikes carried out since September 19th 2014 is 1307 strikes.

Point de situation des opérations

ARMÉE FRANÇAISE – OPÉRATIONS MILITAIRES·WEDNESDAY, 5 JULY 2017

OPÉRATION CHAMMAL

SITUATION

En Syrie,

A Raqqah, les combats pour le contrôle de la ville se poursuivent. Daech concentre sa défense sur les zones les plus urbanisées selon une stratégie qui a déjà été observée à Mossoul : piégeage, tunnels, fortifications sont en place et rendent la progression des Forces Démocratiques Syriennes difficile et dangereuse.

Les FDS progressent néanmoins de l’Est vers l’Ouest de la ville, profitant de brèches dans le mur d’enceinte pour entrer dans la Médina. Elles poursuivent également leur manœuvre d’encerclement au Sud de la ville pour réduire les soutiens de Daech, notamment en provenance du Sud-Ouest. Les Forces pro-régime sont à une vingtaine de km au Sud de Tabqa.

En Irak,

A Mossoul, Daech perd du terrain chaque jour dans la Médina et s’acharne à défendre le dernier kilomètre carré encore tenu. Sa liberté de circulation dans la région environnante est également compromise. L’organisation terroriste essaie de se recentrer vers Tal Afar à l’Ouest, et Hawijah plus au sud de Mossoul, deux secteurs fortement défendus et encore sous son contrôle.

Daech a néanmoins la capacité de réactiver des cellules dormantes qu’elle concentre au moment opportun contre les forces de sécurité. Ceci démontre que la prudence reste de mise quant à la reprise de Mossoul même si l’optimisme des forces locales domine.

MOSSOUL

Cette bataille s’inscrit bien dans une stratégie coordonnée entre la Coalition et le pays hôte. Cette stratégie comportait une première phase de préparation de la bataille afin d’accompagner la montée des forces de sécurité vers Mossoul et d’encercler la ville pour couper tout renfort ou soutien extérieurs au profit des terroristes retranchés.

300 frappes aériennes françaises ont accompagné pendant plusieurs mois cette première étape de préparation et de renseignement (Shapping).

Dans la deuxième phase, avec l’engagement des canons CAESAR et du Groupe aéronaval, 300 autres frappes aériennes, auxquelles s’ajoutent près de 1200 missions d’artillerie, ont permis d’appuyer les forces de sécurité engagées pour la libération de la ville.

Les 600 frappes aériennes délivrées dans la région représentent donc une partie conséquente de l’effort français réalisé depuis trois ans, lequel s’élève début juillet à plus de 1 300 frappes.

Avant de débuter une éventuelle troisième phase pour Mossoul et ses habitants, de longues opérations de déminage et de sécurisation devront néanmoins être menées pour neutraliser les pièges dont Daech a saturé la ville et éliminer les cellules dormantes.

ACTIVITÉS DE LA FORCE

Cette semaine, les aéronefs ont réalisé 35 sorties aériennes dont 31 de reconnaissance armée et d’appui au sol (CAS), ainsi que 04 missions de recueil de renseignement. 04 frappes ont été réalisées à Mossoul et 04 autres à Raqqah, toutes en appui des troupes au sol.

La Task Force (TF) Wagram a mené de son côté 14 missions de tir dont 13 de harcèlement et 01 d’éclairement.

Le bilan global depuis le 19 septembre 2014 s’élève 1307 frappes, 2072 objectifs et 6754 sorties.

OPÉRATIONNELS ENSEMBLE :

LE SOUTIEN INTERARMÉES EN OPÉRATIONS

Pour réussir ces opérations, il faut réaliser les « 12 travaux de la logistique » et être « opérationnels ensemble ».

1 200 militaires sont déployés dans le cadre de CHAMMAL sur cinq pays. 16% seulement de cet effectif contribue à soutenir le personnel comme les matériels dengagés.

La logistique en opérations recouvre douze domaines spécialisés : 07 sont principalement dédiés au profit du personnel, 05 le sont au profit des matériels.

Dans le domaine de l’acheminement, en trois ans, 24 000 passagers ont transité par voie aérienne vers le théâtre. 15 000 tonnes de matériels ont été projetées de France, la moitié par voie aérienne et l’autre par voie maritime, avec une recherche permanente d’équilibre entre la nécessaire réactivité et les coûts induits.

Dans le domaine du soutien carburant, 12 000 pleins (avitaillement) ont été réalisés au sol, 14 000 en vol (ravitaillements) au profit de l’ensemble des aéronefs français engagés.

Ces forces sont parfaitement interopérables grâce aux réseaux classifiés établis entre 700 ordinateurs reliés sur le théâtre et avec la métropole, par le biais de 50 stations satellitaires.

Report Date

July 6, 2017

Notes

France reports on operations to liberate Mossul: In the first phase in preparation for the battle and to encircle the city, France carried out 300 airstrikes. In the second phase, with the commitment of the CAESAR and the Carrier Group, an there were an additional 300 air strikes, together with almost 1,200 artillery missions. The 600 air strikes delivered in the region therefore represent a significant part of the French effort carried out over the past three years, which in early July amounts to more than 1,300 strikes.

In the past week, June 29th – July 4th, France reports 4 airstrikes in Mosul and 4 in Raqqa, all in support of the troops on the ground.

Task Force (TF) Wagram conducted 16 artillery strikes in Mosul.

Overall total strikes carried out since September 19th 2014 is 1307 strikes.

Point de situation des opérations

ARMÉE FRANÇAISE – OPÉRATIONS MILITAIRES·WEDNESDAY, 5 JULY 2017

OPÉRATION CHAMMAL

SITUATION

En Syrie,

A Raqqah, les combats pour le contrôle de la ville se poursuivent. Daech concentre sa défense sur les zones les plus urbanisées selon une stratégie qui a déjà été observée à Mossoul : piégeage, tunnels, fortifications sont en place et rendent la progression des Forces Démocratiques Syriennes difficile et dangereuse.

Les FDS progressent néanmoins de l’Est vers l’Ouest de la ville, profitant de brèches dans le mur d’enceinte pour entrer dans la Médina. Elles poursuivent également leur manœuvre d’encerclement au Sud de la ville pour réduire les soutiens de Daech, notamment en provenance du Sud-Ouest. Les Forces pro-régime sont à une vingtaine de km au Sud de Tabqa.

En Irak,

A Mossoul, Daech perd du terrain chaque jour dans la Médina et s’acharne à défendre le dernier kilomètre carré encore tenu. Sa liberté de circulation dans la région environnante est également compromise. L’organisation terroriste essaie de se recentrer vers Tal Afar à l’Ouest, et Hawijah plus au sud de Mossoul, deux secteurs fortement défendus et encore sous son contrôle.

Daech a néanmoins la capacité de réactiver des cellules dormantes qu’elle concentre au moment opportun contre les forces de sécurité. Ceci démontre que la prudence reste de mise quant à la reprise de Mossoul même si l’optimisme des forces locales domine.

MOSSOUL

Cette bataille s’inscrit bien dans une stratégie coordonnée entre la Coalition et le pays hôte. Cette stratégie comportait une première phase de préparation de la bataille afin d’accompagner la montée des forces de sécurité vers Mossoul et d’encercler la ville pour couper tout renfort ou soutien extérieurs au profit des terroristes retranchés.

300 frappes aériennes françaises ont accompagné pendant plusieurs mois cette première étape de préparation et de renseignement (Shapping).

Dans la deuxième phase, avec l’engagement des canons CAESAR et du Groupe aéronaval, 300 autres frappes aériennes, auxquelles s’ajoutent près de 1200 missions d’artillerie, ont permis d’appuyer les forces de sécurité engagées pour la libération de la ville.

Les 600 frappes aériennes délivrées dans la région représentent donc une partie conséquente de l’effort français réalisé depuis trois ans, lequel s’élève début juillet à plus de 1 300 frappes.

Avant de débuter une éventuelle troisième phase pour Mossoul et ses habitants, de longues opérations de déminage et de sécurisation devront néanmoins être menées pour neutraliser les pièges dont Daech a saturé la ville et éliminer les cellules dormantes.

ACTIVITÉS DE LA FORCE

Cette semaine, les aéronefs ont réalisé 35 sorties aériennes dont 31 de reconnaissance armée et d’appui au sol (CAS), ainsi que 04 missions de recueil de renseignement. 04 frappes ont été réalisées à Mossoul et 04 autres à Raqqah, toutes en appui des troupes au sol.

La Task Force (TF) Wagram a mené de son côté 14 missions de tir dont 13 de harcèlement et 01 d’éclairement.

Le bilan global depuis le 19 septembre 2014 s’élève 1307 frappes, 2072 objectifs et 6754 sorties.

OPÉRATIONNELS ENSEMBLE :

LE SOUTIEN INTERARMÉES EN OPÉRATIONS

Pour réussir ces opérations, il faut réaliser les « 12 travaux de la logistique » et être « opérationnels ensemble ».

1 200 militaires sont déployés dans le cadre de CHAMMAL sur cinq pays. 16% seulement de cet effectif contribue à soutenir le personnel comme les matériels dengagés.

La logistique en opérations recouvre douze domaines spécialisés : 07 sont principalement dédiés au profit du personnel, 05 le sont au profit des matériels.

Dans le domaine de l’acheminement, en trois ans, 24 000 passagers ont transité par voie aérienne vers le théâtre. 15 000 tonnes de matériels ont été projetées de France, la moitié par voie aérienne et l’autre par voie maritime, avec une recherche permanente d’équilibre entre la nécessaire réactivité et les coûts induits.

Dans le domaine du soutien carburant, 12 000 pleins (avitaillement) ont été réalisés au sol, 14 000 en vol (ravitaillements) au profit de l’ensemble des aéronefs français engagés.

Ces forces sont parfaitement interopérables grâce aux réseaux classifiés établis entre 700 ordinateurs reliés sur le théâtre et avec la métropole, par le biais de 50 stations satellitaires.